Vers 1770 Louis Monduit accompagé de ses fils, quitte LIGNAC près de LIMOGES et monte à PARIS, pour y chercher de l'ouvrage.
Ils s'arrêtent à LOUVECIENNES près de VERSAILLES, où ils prendront part aux travaux du château de la Comtesse Du Barry, sous la direction de l'architecte Gabriel.
Le fils cadet, Jean Monduit -«le jeune»-, épouse en 1784 Marguerite Chacou dont le père travaille comme charpentier à la «Machine» de MARLY (qui envoie l'eau de la Seine au château de VERSAILLES par le biais de canalisations). Il s'établira à quelques kilomètres, dans le village de L'ETANG-LA-VILLE, et deviendra maître maçon.
Des six enfants, le cadet né en 1802, se prénommant Philipe Claire Monduit , rachetera en 1827 un commerce de ferblantier-lampiste, situé au 1 rue de Poissy à ST GERMAIN EN LAYE. Plus tard, il étendra ses activités à la couverture plomberie.
Son fils, Honoré Monduit, nait en 1824, et reprend dès 1841 l'affaire. Il participe à la construction de l'asile de VINCENNES et à celle du VÉSINAY, toutes deux oeuvres caritatives de Napoléon III.
En 1860, il s'associe avec Béchet -constructeur d'appareil à gaz-, pour racheter l'entreprise de Louis Durand, pour s'installer au 25 rue des Chazelles dans le XVIIème arrondissement de PARIS.
Ainsi, Monduit participe aux grands chantiers de restauration de l'époque, associés aux plus grands noms de l'architecture d'alors, tels Lassus, Viollet-le-Duc, Boeswillwald, Magnes, Corroyer, Leufuel, Juste Lisch ...
En 1880, Philippe, fils d'Honoré , s'associe aux frères Mesureur, et crée une entreprise. Le déclin de la plomberie artistique, et les commandes de l'Etat se faisant rare,l'entreprise fermera ses portes en 1970.
Ci-dessous, quelques oeuvres référencées :
Les Ateliers Monduit, obtiennent de nombreuses récompenses, et notamment lors des Expositions Universelles , depuis 1861 à LONDRES, à PARIS(1867,1878,1889,1900), à VIENNEen 1873, à SYDNEY (AUSTRALIE) en 1879 , AMSTERDAM en 1883, ANVERS en 1885.
Honoré Monduit, en 1878 est fait Officier de la Légion d'Honneur.
Et il est également nécessaire de rappeler que les ateliers auront participé à l'alimentation en eau de la capitale, et à la canalisation des cours des rivières de la Vanne et de la Duy.